3 QUESTIONS À

Thomas, conducteur TP

Thomas, peux-tu nous parler de ton parcours ?
J’ai fait 6 ans et demi dans l’armée et j’étais aussi pompier à Paris. Suite à une reconversion, j’ai passé mon permis C et la FIMO* pour exercer le métier de conducteur routier. J’ai ensuite postulé chez Groupe Laure. Aujourd’hui, je suis conducteur TP et j’interviens sur tout type de chantiers.

* FIMO : formation obligatoire permettant d’obtenir la qualification d’exercer le métier de conducteur routier de marchandises ou de voyageurs.

Comment se déroule une journée type pour toi ?
Généralement, j’embauche le matin entre 6h15 et 7h15. Une fois arrivé sur place, je rencontre directement le chef de chantier ou alors je l’ai au téléphone s’il n’est pas présent sur site. Il me confie les missions que j’effectue sur la demi-journée ou la journée complète en fonction du contrat. Je peux être amené à travailler seul ou avec les ouvriers du chantier. Les missions restent variées sur les sites du client : approvisionnement de matériaux en vrac, de palettes, matériels de chantier, etc. Je conduis souvent un 6×4 équipé d’une grue auxiliaire, ce qui me permet d’être autonome sur la plupart des chantiers. Parfois, je peux aussi conduire un 8×4, qui a une capacité de 32T. L’avantage du 6×4 par rapport au 8×4, c’est sa taille. Il est plus facile à manœuvrer dans les endroits difficiles d’accès.

Quels sont les plus et les moins dans ton métier de conducteur TP ?
C’est d’être autonome, par exemple lorsque qu’on a une heure de rendez-vous sur un chantier, c’est à nous de gérer nos horaires et le timing pour arriver à l’heure. Les plus grosses difficultés, que j’ai pu rencontrer pour l’instant, se sont l’accès sur les chantiers, ils sont parfois très exigus, ou alors le matériel transporté est très fragile. C’est vraiment au niveau de l’environnement sur le chantier que ça peut être compliqué, entre les fils électriques, les poteaux, etc. Il faut rester assez vigilant là-dessus.